de livres
226 Édouard PIGNON (1905-1993)
Combat de coqs, 1959
Huile sur toile signée en bas à droite et datée
142 x 196 cm
Provenance:
Galerie Patrice Trigano, Paris.
Exposition:
Édouard Pignon, Musée de Arta, Galati, Roumanie, 7 juin 11 juillet 1973.
« Le combat de coqs n’était pas nouveau pour moi. Il fait partie de la vie dans les pays miniers. < > Pendant ces combats, je n’étais pas un spectateur, assis à cinq ou six rangs derrière le ring. Je me mettais au premier rang, c’est-à-dire à 50 cm du grillage. Alors les coqs prenaient une présence extraordinaire. Et lorsqu’ils se battaient près de moi, c’est-à-dire réellement tout près, j’avais l’il véritablement collé aux coqs. Ils devenaient des êtres immenses, pour moi ils avaient deux, trois mètres de haut. Et en même temps, ça me permettait de saisir la forme dans toute sa complexité, presque dans mes yeux. »
« Le coq, quand il se bat, <
> tout s’éparpille avec violence, les ailes, les pattes qui donnent des coups d’ergots armés. <
> Pour les coqs c’était un éclatement de formes provoqué par l’action, et malgré tout une forme palpable, un volume. »
Édouard Pignon